At the graves of Hector Berlioz, Harriet Smithson, and Marie Recio
I got a smile when I told the florist that the single rose I'd bought was for Berlioz.
Soulève ta paupière close
Qu'effleure un songe virginal;Je suis le spectre d'une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris, encore emperlée
Des pleurs d'argent, de l'arrosoir,
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.
O toi qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser,
Toutes les nuits mon spectre rose
A ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe ni De profundis:
Ce léger parfum est mon âme,
Et j'arrive du paradis.
Mon destin fut digne d'envie:
Et pour avoir un sort si beau,
Plus d'un aurait donné sa vie,
Car sur ton sein j'ai mon tombeau,
Et sur l'albâtre où je repose
Un poëte avec un baiser
Écrivit: Ci-git une rose,
Que tous les rois vont jalouser.
-- Theophile Gautier
LHL:
ReplyDeletehttps://www.youtube.com/watch?v=Edm7ChWuW4A
Clickable: LHL sings Le spectre de la rose.
ReplyDeleteAlso: Regine Crespin, whom I love so much in Berlioz (and, really, anything).